05 juin 2024
Ils font la richesse de nos centres-villes. Mais dans le contexte de crise sanitaire et économique, les commerçants continuent d’être impactés. La Région, qui a décidé de mettre les artisans et les commerçants au cœur de sa politique économique, a lancé à la rentrée, l’appel à projets "Animation commerciale", doté d’une enveloppe de 300 000 euros. « Destiné aux unions artisanales et commerciales, cet appel à projets a pour objectif de redonner de la vie dans les centres-villes », indique Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire. « L’enjeu est clairement d’augmenter le trafic dans les commerces, de fidéliser les consommateurs et de renforcer l’expérience client. Le local est indispensable. Des milliers d’emplois sont en jeu. »
En concertation avec les établissements publics de coopération intercommunale
Campagne de communication digitale ou innovante, actions de captation de la clientèle sur des supports numériques (smartphone, applications tierces, géolocalisation…), gestion de l’expérience "parking" (multimodalité́, recherche de place, port des achats), programmes de fidélité́ et relations clients renouvelés, complémentarité́ d’achat en magasin et en ligne… Voici autant d’actions qui peuvent être soutenues par la Région. Les unions commerciales et artisanales pourront s’appuyer sur leur intercommunalité pour élaborer et déposer leur projet.
Le soutien de la Région est fixé à 50 % maximum du coût total des actions avec un montant d’aide régionale plafonné à 10 000 € par dossier. Sont éligibles les frais de prestations externes, et/ou liés à l’animation, l’événementiel, les actions de communication, les frais de personnel liés à la mise en œuvre du projet, les frais de formation, etc.
S’adapter aux évolutions des comportements d’achats
L’UKA, la fédération départementale des unions commerciales et artisanales vendéennes, a d’emblée décidé de candidater pour son opération "J’aime mon commerce vendéen, je le soutiens !" « C’est formidable que la Région puisse montrer son attachement aux côtés des unions commerciales et artisanales », se félicite Joëlle Delamure, la présidente de l’UKA. « La crise de la COVID a exacerbé deux tendances dans les pratiques de consommation : le rapprochement avec les commerces de proximité et la digitalisation des comportements d’achat. »
Incitation à se rendre dans les commerces de proximité
Mais si les clients sont revenus dans les commerces proximité pendant la crise, leurs habitudes d’achat restent fluctuantes et les commerces de proximité ont besoin plus que jamais d’être attractifs et visibles. Alors comment les faire revenir ? L’UKA a imaginé des tickets numériques à gratter délivrés après chaque achat, et à consommer dans les commerces de centre-ville. « Nous souhaitons d’abord passer un message positif et moderne sur le commerce de proximité vendéen en incitant les consommateurs à se rendre dans les commerces de proximité notamment grâce à une communication massive, par le biais de la promotion sur lieu de vente, la presse, l’affichage grand-public et la radio. »
Vers l’émergence de solutions innovantes
L’UKA veut par ailleurs offrir à ses adhérents l’expérience d'outils numériques simples et efficaces permettant de générer du trafic en magasin et de collecter de la donnée pour fidéliser et développer sa clientèle. « Outre l’augmentation de la visibilité numérique et le développement du chiffre d’affaires, cela permettra de montrer que le commerce de proximité est capable de s’adapter aux évolutions des comportements d’achats, de concourir à la digitalisation des commerces de façon pédagogique et d’encourager l’émergence de solutions innovantes », estime Joëlle Delamure.
- La date limite des candidatures est fixée au 23 novembre pour un examen des dossiers en décembre. Pour plus de renseignements : [email protected]